La rencontre avec l'homme de pas ma vie !

Publié le par Claire-Gab

Alors à partir de là, mes récits vont être moins détaillés car.. je n’ai pas eu le courage de faire un journal de bord en direct (RG était pas là pour m’aider, avec lui, on partage !) et ça commence à faire loin. Mais rassurez-vous, je vous parlerai de Raul, c’est quand même le plus important !

 

Je m’étais donc arrêtée au mardi 16 octobre. Il fait toujours beau et plutôt doux, on a vraiment de la chance. C’est encore une journée tranquille. Cafayate est assez petit. On se promène en ville, on fait encore les magasins de souvenir. On veut aussi aller à la banque, Rosemarie a besoin de changer un peu d’argent. Il y a 2 banques à Cafayate, dont une seule fait du change : on n’a donc pas beaucoup le choix. On rentre, il y a déjà pas mal de monde et 2 queues. On demande donc au vigile dans laquelle on doit se mettre pour changer de l’argent. Et là, la folie des files d’attente argentines se dévoile dans toute sa splendeur : il faut d’abord faire la première queue pour s’inscrire et ensuite faire la 2e pour changer l’argent ! Certes, on n’est pas pressées car on est en vacances, mais il faut pas abuser non plus, Rosemarie peut attendre quelques jours. Donc on ressort. A un moment, on passe devant une sorte d’épicerie un peu fourre-tout. On est intriguées alors on s’arrête devant la vitrine, puis on repart. Et là, on entend : « Entrez !Venez voir à l’intérieur ! » C’est dit avec tellement de gentillesse qu’on ne peut pas refuser. On entre donc dans une caverne d’Ali Baba : il y a tout mélangé, des souvenirs pour les touristes, des bouteilles d’on ne sait pas trop quoi, des herbes, c’est un grand bazar. Et là, on découvre celui qui nous avait proposé de rentrer. Et devinez qui c’est ? Raul ! Eh oui, le voilà enfin ! Il nous parle, nous demande d’où on est. Quand je dis que je suis française, il est ravi et se met à chanter La Bohème en espagnol ! Il la chante avec tellement de cœur que c’est presque beau ! On a droit à la chanson en entier. On le félicite. Mais notre grande histoire n’est pas terminée, il veut qu’on prenne une photo de lui ! Comme Rosemarie refuse d’être sur la photo, c’est moi qui m’y colle. C’est pas que j’ai vraiment envie de le faire, mais il est tellement gentil ! Mais le temps que Rosemarie prenne sa photo, j’ai le temps de sentir son haleine avinée. Il est à peine 11 h du matin. Donc quand il me dit que quand je veux, je reviens me marier avec lui, je me garde bien de lui demander son adresse ! Promis, vous verrez un jour sa photo sur Internet, quand j’aurai eu le courage de télécharger les photos !

 

Pour déjeuner, on s’arrête sur la place principale, bien agréable avec ses terrasses. Je mange des empanadas. Mais je suis un peu frustrée : un commerçant nous avait parlé des meilleures de la ville, un peu plus loin. Donc après déjeuner, on va prendre le dessert dans l’autre resto. Effectivement, la 2e est encore meilleure !

 

L’après-midi est consacrée à la visite des bodegas. En fait, on n’en verra qu’une car une autre est fermée et les autres sont plus loin. Mais ça suffit ! On y va surtout pour déguster, comme tout touriste qui se respecte, mais on fait quand même la visite des caves. Mais comme on n’est pas en période de vendanges, la visite est rapide, il n’y a pas grand-chose à voir. Et ensuite, dégustation ! 3 vins différents. Du coup, on en achète plusieurs bouteilles, dont du blanc et du rosé, assez rares (surtout le rosé) en Argentine.

 

La soirée est tranquille, on part assez tôt le lendemain pour Salta.

Publié dans vacances

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G
Alors là, j'avoue que je suis un peu déçue maintenant que tu as dévoilé la véritable personnalité de Raul.Mais si jamais tu acceptes un jour sa demande en mariage, je serai ravie de venir assister à la cérémonie !
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C
Comment ça, tu es déçue ? Il ne te fait pas rêver, mon édenté alcoolique ? Il a peut-être un frère pour toi, je lui demanderai !