La France en vrac

Publié le par Claire-Gab

Voici un petit résumé de la suite de mon séjour en France. Si j'oublie des choses, n'hésitez pas à mettre des commentaires !

Retour de Frocalquier samedi soir : je squatte chez René-Gaël qui, pour se venger, me fait dormir sur un matelas gonflable troué : je commence donc la nuit sur un matelas d'air et la finis sur le parquet... Mais je ne suis pas ranconunière, je vais quand même chercher le petit-déj à la boulangerie. Mmmmh ! Les bons croissants, ça me manquait ! On prend donc le petit-déj à 3, Marie est là. Puis j'ai rendez-vous avec Gaëlle, Sab, Hassina, Célia et Nadège. Un vrai bonheur, ce brunch, même si je sors d'un petit-déjeuner assez copieux. Il y a des milliers de choses sur la table ! Le menu propose d'ailleurs 2 boissons tellement ils savent que c'est copieux ! Ensuite, on va se poser un moment dans le nouvel appart de Sab. Avec vue sur Beaubourg, elle s'emmerde pas, Sab ! Puis retour chez mes parents, le lendemain, je fais la tournée des médecins !

Lundi, c'est donc journée rendez-vous chez les médecins. Comme je n'ai toujours pas pu refaire mon permis, ça va être un peu compliqué. Je regarde les horaires de bus : un peu de marche à pied et 2 bus peuvent m'y emmener. Mais finalement, maman part à peu près à la même heure et me dépose, ouf ! Ah ! Si j'avais été dans la même situation en Argentine, j'aurais tout simplement pris un taxi ! On s'habitue à ce genre de luxe ! D'ailleurs, Géraldine et Marie, vous avez réussi à vous réhabituer au métro ?!! Ici, pour un petit trajet, à 3 ou 4, c'est presque moins cher de prendre le taxi ! J'exagère un peu, mais à peine. Me voici donc au cabinet médical : 2 rendez-vous le matin, puis 1 l'après-midi. Je profite donc de la grande pause pour aller refaire faire mon permis. J'ai plusieurs heures, ça devrait suffire. J'arrive donc à la préfecture, et bien sûr, il y a la queue. J'en profite pour remplir aussi les papiers pour avoir un permis international. J'ai déjà loué 2 fois une voiture en Argentine avec mon permis français, mais il parait que c'est illégal, il faut un permis international. Je suis là, autant le faire et être un peu moins dans l'illégalité ici ! Mais je vois que sur la liste des papiers, il faut un justificatif de domicile que, bien sûr, je n'ai pas ! J'appelle donc papa, mais qui n'a mon message que quand je sors de la Préfecture... Heureusement, après 1 heure d'attente, je tombe sur un juene homme charmant qui me dit que ce n'est pas grave. Incroyable ! Un employé de la Préfecture qui me fait mon permis international sans tous les papiers ! Bref, je suis contente, je ressors avec mon permis rose tout neuf et mon permis gris tout neuf, attention, automobilistes du monde entier, me voilà ! Il me reste même un peu de temps pour m'acheter un sandwich et aller faire un tour aux 3 Fontaines ! Bon, ceux qui n'ont jamais habité à Cergy ne connaissent pas, mais moi, ça me rappelle mes années collège et lycée. Le centre commercial où on trainaît entre 2 heures de cours... Chacun a le sien, même ceux qui n'ont pas habité  Cergy, j'en suis sûre ! Puis 3e rendez-vous chez le médecin : je reprends le bus, vu que j'ai un permis, mais pas de voiture... Et retour à la maison... en bus, bien sûr ! J'ai bien fait travailler la compagnie de bus, ce jour-là !

Le soir, un apéro-dîner chez les Sicard : merci encore à vous !

Le mardi après-midi, je suis allée chez Gaëlle... en voiture ! Enfin, je retrouvais mes sensations de pilote hors pair, notamment dans les embouteillages ! Gaëlle a fait du beau boulot dans son appart, il paraît plus grand qu'avant ! En plus, il y avait des gaëllous, un régal ! Le soir, dîner chez Germain-Cédric, c'est un bon cuisinier, n'hésitez pas à vous faire inviter ! Il m'a fait des crêpes, avec tout plein de bonnes choses dedans ! J'ai l'impression d'avoir passé ma journée à manger ! Mais c'est encore pire le mercredi...

Le mercredi, au programme : déjeûner avec Woods, d'agréables retrouvailles ! Puis un peu de tourisme avec Elise à Montmartre. On a atterri par hasard dans un bar très sympa. et le soir, re-resto, mais avec Télétota, cette fois. Ca fait plaisir de revoir tout le monde. Et en plus, on a bien mangé ! Le soir, j'ai dormi dans le super appart de Sab car le lendemain, je pars assez tôt pour aller voir Marie-Pauline à Rennes.

J'arrive un peu avant l'heure du rendez-vous avec Marie-Pauline, donc je vais m'acheter un sandwich que je mange au soleil, sur la place du parlement de Bretagne. Marie-Pauline va bien, 2 heures, ça passe vite. Mais à partir de là, la journée devient beaucoup moins agréable ! Quand j'arrive à la gare, j'ai encore 1 heure d'attente. Mais un autre train part dans 5 minutes : j'essaie de changer mon billet, mais je n'ai pas le temps. Je vais donc prendre un thé, et je me repointe dans le hall 15 minutes avant l'heure de mon train. Là, j'entends des cris, comme une manifestation. Eh oui, les étudiants ont décidé de manifester. Pour mon passage à Rennes ? Contre mon passage à Rennes ? Non, pas du tout, ils s'en foutent, de moi ! Je l'apprendrai plus tard, ils manifestent contre la loi sur l'université, mais aussi contre l'expulsion d'un étudiant étranger. Et ce qu'ils trouvent de mieux à faire pour manifester leur colère, c'est monter sur les voies. Plus aucun train ne peut donc partir, le mien pas plus que les autres ! Les gens restent plutôt cool, on sent qu'ils commencent à avoir l'habitude. Les cabines téléphoniques sont prise d'assaut, mais j'arrive quand même à prévenir tout mon petit monde :  René-Gaël que je ne pourrai sûrement pas dîner avec lui, Anne-Lise pour parler de notre rendez-vous du lendemain, les parents pour qu'ils me laissent une voiture (je deviens accro depuis que j'ai récupéré mon permis !) à la gare, si j'arrive un jour ! J'achète Charlie Hebdo, ça m'occupe. Je discute avec des jeunes : une étudiante anglaise qui est contente d'être là pendant une grève, mais qui n'est pas d'accord pour descendre sur les voies. Un autre jeune très con qui veut que ça castagne ! La police arrive effectivement, mais il n'y aura pas de castagne. Les étudiants finissent par s'éloigner de la gare... mais par les voies ! Il faut encore un peu de temps avant de pouvoir faire circuler les trains. On part avec plus de 2 heures de retard. Je n'en veux pas spécialement aux étudiants, mais je ne suis pas sûre qu'ils aient obtenu ce qu'ils voulaient en me faisant chier pendant 2 heures et en m'empêchant de dîner avec René-Gaël... Je rentre donc directement à Jouy-le-Moutier : il est tard et le lendemain, je pars à Strasbourg avec Anne-Lise.

Allez, ça suffira pour aujourd'hui, je ne voudrais pas que vous ayez une overdose ! Et il faut que je me mette à travailler...

Publié dans vacances

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M
Il serait bienvenu de mettre en ligne la recette du gaëllou, si c'est si bon que cela ! A moins que ce soit un secret ancestral, dans ce cas, il faut nous donner l'adresse pour aller déguster. Je note au passage, mais là, ça devient très politique, que notre système de santé qui est en train d'être mis en miettes, est apprécié puisque les résidents d'autres continents profitent de leur visite en France pour aller chez le médecin. Combien de temps encore resterons-nous un modèle ?
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C
Ca, il faut voir avec l'intéressée, pour la recette, je ne suis pas sûre qu'elle veuille donner son secret... Il va falloir l'inviter et lui demander gentiment d'en préparer !Ah ! Ces étrangers qui profitent du système français, c'est une honte ! Et après, ils s'étonnent que Sarko ne veuille plus d'eux ! Qu'ils restent chez eux, au chaud, à danser le tango et jouer du bandonéon !