Voir Naples et... ne pas mourir, ça serait dommage !

Publié le par Claire-Gab

Lundi 12 novembre, c'est le départ pour Naples. J'arrive la première à l'aéroport, vu que je viens de loins. Ensuite, c'est le tour de Lorène : normal, elle vient de Toulouse ! Puis les parisiennes arrivent. Bien sûr, la dernière est Gaëlle, qui nous fait quand même une petite frayeur : comme j'avais imprimé les billets pour tout le monde, on pouvait arriver 30 minutes avant le départ, mais ça laisse du coup peu de battement pour arriver en retard... Et ceux qui connaissent Gaëlle sauront qu'arriver à l'heure ne fait pas partie de son vocabulaire !

Petit vol tranquille jusqu'à Naples. Puis on prend le bus jusqu'au centre. Lorène s'était renseigné, le bus devait nous déposer près du château, puis on pouvait aller à pied jusqu'à l'auberge qu'on a réservée. Ce qu'on fait sans problème. Mais quand on arrive devant l'immeuble, on a un peu peur : c'est un immeuble tout gris très haut, genre époque communiste ! Celles qui déjà n'étaient pas d'acord pour aller en auberge de jeunesse sont encore moins d'accord... Mais bon, on a payé une avance, alors on monte. Il faut payer l'ascenseur ! 5 cents, c'est pas grand-chose, mais c'est bien la première fois qu'on voit un ascenseur payant ! On a 7 étages plus des bagages, plus une blessée, donc on paie, on va pas faire nos radines ! Mais il faudra penser à économiser nos pièces de 5 cents, ça me rappelle Buenos Aires... En fait, on apprendra plus tard qu'après 20h, c'est gratuit et de toute manière, l'auberge nous a donné plein de pièces. Et quand on arrive dans l'auberge, on est agréablement surprises : c'est beaucoup plus agréable que ce qu'on pensait. Les patrons sont très gentils. On nous montre notre chambre : un dortoir de 6, avec que des lits simples, pas de lits superposés, et une salle de bains rien que pour nous. Même celles qui n'étaient pas chaudes pour l'auberge sont contentes. La fin de la journée sera consacrée à la découverte de Naples, une ville qui me plaît vraiment : c'est un peu le bazar, pas trop propre (pas que j'aime le sale, mais j'aime pas quand les rues sont trop parfaitemement propres), tout ce qui me plaît. Il y a une église à tous les coins de rue, l'architecture est intéressante par ses mélanges. En chemin, alors qu'on bavasse (on est 6 filles, que voulez-vous...), un charmant jeune homme un peu timide nous arrête : il parle français, il nous a entendues et il voudrait bien parler un peu avec nous. Ca nous change des autres napolitains qui ne font que nous dire qu'on est belles ! Ca fait plaisir, mais au bout d'un moment, on commence à en douter tellement ils le disent et tellement les Français nous le disent pas à Paris (enfin pas toutes, mais c'est une autre histoire...) Donc Maurizio nous propose de faire un bout de chemin avec nous. Il nous emmène jusqu'à une église conseillée par tout le monde. Mais lui ne peut pas entrer : une tradition veut que les étudiants de Naples n'y entrent pas, par superstition, avant d'être diplômés. Il y a, dans chaque ville universtaire italienne, un monument "interdit" aux étudiants non encore diplômés. On lui donne donc rendez-vous un peu plus tard sur une jolie place avec plein de cafés. On visite l'église : ça nous paraît cher pour une toute petite église, mais on s'extasie quand même devant Jésus et son drapé spectaculaire et devant des corps embaumés. Puis on retrouve Maurizio pour l'apéro. Puis on continue le tour de la ville, by night, c'est sympa aussi.

Le soir, on cherche, en vain, un resto conseillé par un guide. On atterri donc dans un resto un peu toursitique mais très bon.

Le mardi, lever tôt pour une grande journée de tourisme : le Vésuve, puis Pompéi. On prend le train pour aller jusqu'à la ville au pied du Vésuve (Herculanum ? Je n'en suis plus très sûre...) De là, on loue une camionnette avec chauffeur qui nous monte presque jusqu'au sommet. On fait une belle balade au somment du volcan, avec vue imprenable sur la baie de Naples. Le temps est au beau fixe, c'est vraiment magnifique. Sabrina est déçue de ne pas voir de lave, mais il y a quand même quelques fumerolles qui nous prouvent que le volcan n'est pas tout à fait éteint. Ensuite, Pompéi, très beau aussi. On y reste l'après-midi, c'est très grand. On a même droit au coucher de soleil. Avec Gaëlle et Sab, on rate le lupanar, dommage, il faudra revenir !

Le soir, on retrouve Maurizio et un copain à lui dans une des meilleures pizzas de la ville. Même Clinton y est allé, c'est dire ! On a un peu du mal à la trouver, mais on se régale.

Le mercredi, il ne fait pas très beau. L'idée d'aller sur une île n'est donc plus d'actualité. Ca sera donc musée et autres châteaux napolitains. On assiste aussi à une manifestation. Les flics n'ont pas l'air trop stressés : ils ont les mains dans les poches. Le soir, ça sera resto de quartier, très sympa, beaucoup moins touristique que le premier soir et encore meilleur.

Le jeudi, c'est déjà le dernier jour. Mais on a encore quelques heures pour en profiter. On prend donc le funiculaire pour monter en haut d'une colline. On visite un château avec une vue imprenable sur la ville. On déguste plein de bonnes spécialités, dont je ne me souviens plus les noms... Et puis ça y est, il faut rentrer. On reprend donc le bus jusqu'à l'aéroport. Et là, on commence à se demander ce qui va se passer en France : on a entendu dire que des grèves des transports avaient commencées...

Cette nouvelle aventure fera l'objet d'un autre article !

Merci, les filles, pour ce petit voyage trop cool ! Et un merci spécial à nos 2 guides hors pair, Lorène et Sabrina !

Publié dans vacances

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J
Je sais où il faut aller pour se remonter le moral quand on est une jeune femme , en ITALIE !!!! Tu es belle, tu es jolie, etc, oui je pense que c'est un bon remède pour lutter contre la déprime !
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C
Les Argentins sont assez forts aussi pour ça. L'autre jour, dans la rue, un jeune homme m'a dit : "Je veux me marier avec toi !" Les compliments faits aux femmes dans la rue s'appellent des "piropos". Il y a même un concours national de piropos ! Mais bon, les Argentins ont presque tous des origines italiennes...
M
Le propre et le sale : Je reconnais bien là l'esprit Robert, et ça me plaît. Claire-Gabrielle a été élevée auprès d'une jolie affiche qui disait "My house is clean enough to be healthy and dirty enough to be happy". On peut faciilement remplacer house par town. 
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C
Bien dit ! Buenos Aires, c'est un peu pareil, en un peu trop sale, parfois, notamment la nuit, entre le passage des cartoneros et des éboueurs...