Première vraie journée de vacances : Buenos Aires

Publié le par Claire-Gab

Mardi 8 janvier

La chaleur et le bruit nous réveille tôt, donc on est debout avant 10 h ! Géraldine et moi sortons affronter la chaleur matinale pour acheter le petit-déjeuner : croissants au dulce de leche, bien sûr ! On cherche des fruits, mais il n’y a rien… On se satisfera donc des viennoiseries, pas mauvaises ! Puis c’est mission « On part où en vacances ? » Et ça y est, on s’est donc décidées : on part dans un instant acheter un billet d’avion pour Bariloche ! On a décidé de commencer dans le luxe, comme ça, on ne perd pas trop de temps et Marie peut reposer sa pauvre jambe. Oui, parce que Bibi s’est fait un claquage avant de partir en vacances… Marie et ses fameux bas de contention... Des bas très glamours, pour éviter que le petit caillot de sang me monte au cerveau et me fasse mourir dans l’avion! (demander à Marie si j'ai le droit de les citer, ou si c'est tabou). Tout un programme. Mais à ce moment-là, sa jambe allait déjà mieux, malgré tous les km qu'on a pu faire en 2 jours. On était à ses petits soins, à lui demander toutes les 5 minutes : "Ça va, ta jambe. Tu veux qu'on s'arrête ?"

 

Mais avant la mission billet d’avion, il faut commencer par changer de l’argent. Elles croient quand même pas que je vais les inviter pendant 3 semaines !Ah bon ? On m’aurait menti ? Première expérience de bus pour Marie et Géraldine, le 6 jusqu’au centre. La queue, la monnaie, le bus qui part alors que Marie est en équilibre sur la dernière marche, les cahots, las arrêts brusques… Mais elle s’en sortent bien ! Oui. Le bus argentin est une expérience à vivre une fois dans sa vie. Je me demande comment ça se fait qu’il n’y ait pas plus de passagers qui trouvent la mort au démarrage du bus (enfin peut-être que ça arrive, mais qu’ils n’en parlent pas). Ca surprend au début et après, ça devient limite fun quand le bus démarre et qu’on est encore sur la marche, la porte ouverte, la crinière dans le vent. Ils peuvent aussi pratiquer « le jeter de passagers » : ils ouvrent la porte bien avant que le bus soit arrêté et le but du jeu, c’est que le passager saute avant que le bus redémarre. Chevilles fragiles, s’abstenir ! C'est du sport, quand on est en tongs ! La moindre maladresse et tu te retrouves avec une seule pompe, l'autre étant restée dans le bus après le démarrage précipité du chauffeur. On arrive donc rue Sarmiento, la rue des bureaux de change. On choisit celui qui a le taux le plus intéressant. C’est en fait une banque. On rentre, c’est climatisé, chouette, il fait bien chaud, dehors. Le vigile nous demande qui doit changer de l’argent, et je n’ai donc pas le droit de faire la queue avec les filles. Mon petit cerveau réfléchit ¼ de seconde et se dit qu’il ne veut pas attendre dans le four, dehors. Je prends donc ma tête de chien battu et je demande au vigile qui m’a dit d’attendre dehors si je ne peux pas attendre à l'intérieur. Il accepte, mais je dois bien me mettre dans un coin, pour ne déranger personne. Non parce que c’est sûr, il a reconnu Claire-Gab qui braque souvent des banques le mardi, mais bon, comme il est zen (les Argentins sont zens), il la laisse patienter tout en gardant un œil vigilant sur elle. Moi, du moment que je suis au frais, je m’en fous d’être au milieu des plantes vertes artificielles ! La queue est longue, mais Géraldine finit par arriver au guichet. Je n’entends pas ce qu’elle dit, mais je la vois parler avec Marie, qui lui donne de l’argent. Mais qu’est-ce qu’elles trafiquent ? Si tu savais ! J’aurais mieux fait de sortir, moi, je veux pas qu’on sache que je suis avec elles ! J’apprendrai après qu’il fallait qu’elle change un minimum de 100 euros et elle n’avait que 95 euros… Ben ouais, j'avais utilisé une partie de mon argent liquide pour acheter mon ticket Paris-Aéroport Charles de Gaulle, la veille. Du coup, il me manquait 5 malheureux euros. C'est malin ! Heureusement, Marie est venue à la rescousse. Ouais, c’est encore Bibi qui a taxé ! Marie lui a donc donné 20 euros pour la sauver. C’est bon, les filles ont des pesos, on peut commencer notre visite. Comme on doit aller à Lade,  San Telmo, on passe par la plaza de Mayo, pour qu’elles voient. Il y a encore des manifestants du casino : ça fait des semaines qu’ils campent là pour protester contre le licenciement de beaucoup d’entre eux. Ils doivent avoir plus chaud que les enfants de Don Quichotte ! Ensuite, direction Lade. Il fait frais aussi, c’est agréable. Malheureusement, on ne restera pas longtemps : il n’y a pas de billet, ni pour Bariloche, ni pour nulle part pendant tout le mois de janvier ! Pourtant, sur Internet, il y avait encore de la place. Je demande donc si on peut réserver sur Internet, mais on me dit que non, le système ne marche pas bien, il n’y a rien. Déception ! Mais on ne se laisse pas abattre : on va manger un bon bife de chorizo dans le quartier pour se remettre de notre déception. Plan B : Aerolineas Argentinas. On passe par un café Internet pour trouver l’adresse. Pour plus de sécurité, on note aussi les adresses des agences qui vendent des billets de bus.

Nous voilà donc à Aerolineas. Il fait frais, c’est déjà ça, le moral est encore bon ! C’est beaucoup plus grand que Lade, et il y a beaucoup de monde, ce qui est plutôt bon signe : ça peut vouloir dire qu’il y a des billets. On prend donc un ticket : on est le 98 et ils en sont à 42… Bon, on va attendre, mais on est au frais et on peut s’asseoir : tout va bien. Bizarrement, on remarquera qu'à chaque fois qu'on veut s'asseoir avant de refaire une nouvelle fois la queue, tout le monde déserte la rangée de sièges vers laquelle on se dirige. On est déjà repérées. Je comprends pas. On n'est pourtant pas si bruyantes que ça, si ? A moins que ce ne soit la jambe encore gonflée de Marie qui ne les fasse fuir... ou le fait qu'ils veulent laisser le seul siège cassé de la rangée à CG.ou est-ce tout simplement Gégé qui impressionne tout le monde ! Quelqu’un arrive au comptoir d’informations, on se dit qu’on pourrait peut-être aller demander s’il y a encore des places, histoire de ne pas continuer à faire la queue pour rien. Mais bien sûr, il y a aussi la queue. Notre tour arrive enfin. Oui, il y a encore de la place, et ce n’est pas trop cher. On décide donc d’attendre. Il ne reste plus que 2 ou 3 numéros, l’attente au comptoir d’informations nous a fait passer le temps ! On achète donc 3 billets pour Bariloche, youpi ! Il faut refaire la queue pour payer, mais on commence à avoir l’habitude. Nous voilà donc avec un poids en moins : on sait où on va, comment et quand ! Il ne nous reste plus qu’à profiter du peu de temps qu’on a à Buenos Aires. On se dirige donc vers la Boca en bus. Malheureusement, le musée Quinquela Martin est fermé. On va donc directement au Caminito, en bonnes touristes. On va ensuite boire un bon licuado C’est trop bon !! dans un boui-boui, à quelques rues des rues touristiques. Ensuite, on est bien fatiguées, donc retour à la maison. C’est que le soir, on a prévu de dîner dehors et d’aller dans une milonga. Et comme il fait près de 40 degrés, on a chaud et une douche sera la bienvenue !Enfin on ne va pas se plaindre de la chaleur quand même ! On fait donc une pause agréable à la maison, je souhaite un bon anniversaire à papa à minuit pile puis on va manger à la Reina Kunti, un bon restaurant végétarien indien. On ressort vers minuit, mais comme on est toutes les 3 fatiguées et que mes faux amis ne m’ont pas répondu pour aller danser le tango, on décide de rentrer. Hé, t'as pas expliqué ce que c'est que tes faux amis ! C'est absolument indispensable pour le bon déroulement de l'histoire. Je te laisse t'en charger, c'est trop long.  Pour faire court, mes faux amis, ça vient du fait que j'arrêtais pas d'écrire des messages à des soi-disant amis qui ne me répondaient pas ou qui, comme par hasard, ne pouvait pas nous voir. Du coup, les filles pensais que je mentais et qu'en fait, je n'avais pas d'amis... Mais si, je vous jure, j'en ai !

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M
Penses-tu que si on les envoie vraiment très fort, tu puisses en recevoir une ??? Bonnes vacances à toi
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C
Ca descend, entre le Canada et l'Argentine, donc tu n'as pas besoin de tirer trop fort ! Mais vise bien, j'ai la bougeotte, je ne vais pas être beaucoup à Buenos Aires ces prochaines semaines !
M
Nous on a reçu une trentaine de cms de neige samedi et on a des pelles disponibles. Si ça intéresse quelqu'un ?!!!Bisous ma Clairette
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C
Je serais volontiers venue t'aider, mais je ne vais pas avoir le temps : un week-end prévu à Tandil, puis 10 jours au Chili, je ne pense pas pouvoir faire un détour par Montréal. Mais je te soutiens moralement ! Faites une belle bataille de boules de neige, ça me manque, ici !
D
1er commentaire pour dire combien à Paris le temps n'incite pas à la baignade en ce 7 mars... Je rêve. Merci
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C
Rassurez-vous, en ce 7 mars, le temps n'incite pas non plus à la baignade à Buenso Aires, sauf la baaignade forcée pour certaiins : depuis une semaine, il pleut beaucoup, certains quartiers sont bien inondés. Mais la météo a prévu un beau week-end avant le retour de la pluie : ça tombe bien, je suis invitée à un asado dimanche !