L'enfer commence...
Pour bien commencer cette journée du 16 juillet, nous voilà encore attablées devant un petit-déjeuner bien copieux. Puis on part en direction du port. L’idée (qui ne restera qu’une idée…) est de passer la journée sur l’île d’Itaparica toutes les 4, puis Majo et moi, on continuera vers Morro de Sao Paolo le soir ou le lendemain, et Nadia et Soledad, elles rentreront à Salvador le soir-même car elle repartent le lendemain pour Buenos Aires. Mais c’est là que commencent mes problèmes. Quand je me lève du banc du bateau, j’ai une douleur dans le dos, mais je me dis que ça doit être la position inconfortable pendant 1 heure sur ce banc. Mais quand j’essaie de soulever mon sac à dos, impossible. Je lutte et je finis par réussir à le mettre sur le banc, puis sur mon dos, mais je souffre. Et personne ne m’aide ! Mes copines ne me voient pas, elle sont déjà sorties du bateau et m’attendent dehors. Je me traîne alors péniblement hors du bateau, mais je ne peux pas aller plus loin. Je m’écroule sur un muret et les filles me voient enfin. Je leur explique mon problème. Courageuses, elles portent toutes mes affaires et je m’appuie sur l’une d’elles pour marcher. Heureusement, Nadia et Soledad ont laissé leurs affaires à l’auberge, vu qu’elles y retournent le soir-même. On se traîne donc ainsi jusqu’à une plage, pour que je me repose un peu. Puis on négocie avec un chauffeur de taxi : il peut nous emmener quelques heures sur une autre plage, puis dans un village où Nadia et Soledad pourront prendre le ferry pour Salvador et avec Majo, on pourra prendre un bus, puis un bateau pour Morro de Sao Paolo. On s’arrête d’abord à la pharmacie, histoire de m’acheter quelques médicaments, qui ne feront pas vraiment effet. Ou alors je n’ose pas imaginer les douleurs que j’aurais eues sans, si effectivement, il faisait effet ! Ensuite, on va à la plage. Elle n’est pas très jolie. Je mets une éternité à aller aux toilettes qui sont à quelques mètres de là ! Comme mon dos ne va pas mieux, après analyse de toutes les possibilités, je décide de rentrer à Salvador. Je ne veux pas être un poids pour la pauvre Majo ! « Morro », ça veut dire « colline »… Et il n’y a pas de taxi, il faut la monter à pied. Nous voilà donc de retour à Salvador, toutes les 4. Mais on se sépare en arrivant : Nadia et Soledad vont à l’auberge du Pelhourino où elles avaient laissé leurs affaires, et avec Majo, on va à celle de Barra, où je serai bien mieux pour me reposer ! La soirée sera tranquille : hot dog et films avec d’autres personnes de l’auberge.