Bariloche, en long, en large et en travers

Publié le par Claire-Gab

Pour ceux qui ne suivent pas : Marie est rouge (de froid) et Géraldine est bleue (de froid)


La journée du vendredi 11 janvier est d’abord consacrée à la découverte de la ville. C’est une ville touristique, mais agréable, avec souvent une vue sur le lac. En fait, ce n’est pas super dépaysant. Ca ressemble beaucoup à la Suisse. Il y a même une place où on peut faire des photos kitch avec des Saint-Bernard. Ca grimpe, nos gambettes travaillent ! On visite quelques magasins d’artisanat, on profite du soleil au bord du lac. Il ne fait pas encore de grosses chaleurs, mais au soleil, avec un manteau, on est bien. Oh ça caille quand même un peu (mais bon, moi, je suis jamais contente. Je pensais Argentine= chaleur ) On a l’espoir que ça va s’améliorer et que la neige ne retombera pas ! Ensuite, on retourne au 1004 : il y a une superbe vue de là-haut et on sait qu’on peut y boire un coup. On reprend courageusement l’ascenseur de la mort. Malheureusement, pour boire, ils n’ont que des bouteilles de vin… Il doit être 11 heure du matin, on doit prendre la voiture dans l’après-midi, on ne se voit pas trop boire une bouteille de vin, même moi, l’alcoolique de service (mais qui, croyez-le ou non, n’ai pas bu une seule goutte d’alcool en 3 semaines !) Oui car avec 2 filles sérieuses comme Géraldine et moi, on s’abstient de boire. Du coup, on se fait un thé, qu’ils ne nous font même pas payer. En fait, c’est gratuit pour les clients et comme nous, on s’est un peu incrustées, on est comme des clients. C’est dommage, il fait trop froid pour boire sur la terrasse, mais on va quand même y faire un tour, pour profiter encore mieux de la vue. Y a un tel vent qu'on manque de passer par-dessus la rambarde. Si, si, je vous assure (signé Gg la mytho). C’est l’immeuble le plus haut de Bariloche. Ensuite vient l’heure de déjeuner. On retourne au boliche d’Alberto, mais cette fois dans sa succursale de pâtes. Mais on n’est pas les seules à avoir cette merveilleuse idée : il y a la queue. Pendant que j’attends, Marie et Géraldine vont au supermarché : on prévoit à manger pour notre super voyage en voiture ! Alberto ne nous déçoit pas, ses pâtes sont aussi bonnes que sa viande.

 

Quand on arrive à la location de voiture, mauvaise nouvelle : notre voiture n’est pas encore arrivée. Enfin plus précisément les clients. Ils sont allés au Chili avec la voiture et ils devraient être là depuis 2 heures, mais ils n’ont pas appelé. On retourne donc profiter du soleil au bord du lac, que peut-on faire d’autre ? La rue principale, on la connaît, on connaît tous les magasins par cœur ! On va prendre un verre à la patinoire, au bord du lac. C’est marrant de voir les ados de Bariloche. Ce bar n’a absolument rien de touristique, mais il a une vue sympa sur le lac. Puis on retourne à l’agence : toujours pas de nouvelles de la voiture. On repart. Mais cette fois, je donne mon numéro de téléphone à l’agence, pour qu’ils m’appellent quand la voiture est là. Et on commence à être vraiment énervées et à maudire ces sales touristes qui ne donnent pas de nouvelles. Mais après, on réfléchit et on se dit qu'ils sont peut-être au fond d'un ravin ou d'une prison chilienne, alors on se calme un peu, on relativise. Et c’est reparti pour le lac. Coup de fil : chouette ! Mais c’est une mauvaise nouvelle : ils préfèrent annuler notre réservation, ils ne savent pas si les gens vont revenir avec la voiture. Il est déjà 19 h, et il va falloir qu’on trouve un hôtel ! Un vendredi soir en plein milieu des vacances scolaires… Ces touristes nous en veulent (pourquoi, mystère) et font tout pour bousiller nos plans. Voilà une ½ journée de perdue et nous sommes face à la joyeuse perspective de dormir dans la rue ! Mais on a de la chance : on retrouve une chambre dans le même hôtel que la veille. L’employé commence à nous connaître. Du coup, on ressort pour chercher une autre voiture pour partir le lendemain (et récupérer nos sacs chez le loueur de voitures. Oh, joie !). On se retrouve dans une agence avec une femme très sympa. Elle n’a pas de voiture mais appelle elle-même d’autres agences. Finalement, une lui dit qu’elle a une voiture pour le samedi, à midi. On aurait bien voulu partir plus tôt, mais c’est mieux que rien. Mais au même moment, notre première agence nous appelle : elle a une voiture libre pour le soir-même ou le lendemain à 9 h. On réfléchit quelques secondes, ça nous embête de laisser tomber notre gentille femme, mais 9 h (on ne va de toute manière pas partir le soir-même, il est déjà presque 20 h), c’est mieux que midi. On retourne donc à notre première agence qui nous promet qu’il n’y aura pas de problème, que la voiture est déjà là. On la croit, on n’a pas trop le choix. Pour le dîner, ça sera du poisson, très bon, il paraît que c’est la région de la truite. Suspense, suspense... La voiture sera-t-elle prête le lendemain à 9h ? Vous le saurez en lisant la suite de nos aventures.

Publié dans vacances

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article