Notre journée de bronzette à la plage tombe à l'eau...
En ce lundi matin, c’est un réveil assez matinal car il faut rendre la voiture. Certaines dorment encore, d’autres petit-déjeunent, c’est donc moi qui m’y colle .La courageuse ! Ouais, pendant que d'autres traînassent au lit. On se demande bien qui... En même temps, on n'a pas besoin d'être plusieurs pour rendre une clé. Mais le patron de l’agence est super gentil, il n’y a aucun problème. Lui, contrairement à celui de Bariloche, ne nous reproche pas de rendre la voiture sale. Il faut dire qu’il nous l’avait donnée sale…
Le projet de la journée était de lézarder sur la plage. Mais pas de chance, pour la première fois depuis pas mal de temps, il ne fait pas beau ! Il fait même un peu frisquet. Donc point de plage. Mais il n’y a pas grand-chose à faire à Puerto Madryn… On irait bien à l’Ecocentro, un musée que tout le monde nous recommande, mais justement, c’est fermé le… lundi ! J’ai souvent la poisse, avec les musées, donc je ne suis pas surprise. Du coup, on se balade dans la ville, à la recherche d’un bon resto. Et avec CG, on fait un peu de balançoire en attendant les filles. J'adore ! Au bout d'un moment, CG se lasse, mais moi j'insiste. Du coup, j'ai un peu la honte à côté des gamins qui me regardent en se demandant qui est cette folle qui les empêche de s'amuser. Et oui, je suis une éternelle enfant ! Moi, je veux manger du mouton : la Patagonie est la région du mouton, et on n’en a pas encore mangé ! Je fais donc ma chieuse, mais je refuse d’aller dans les restos qui n’en ont pas. Savannah aussi veut en manger, je me sens moins seule. Il faut dire qu’on est 7, 2 copines allemandes de Roxana se sont jointes à nous, c’est donc difficile de faire plaisir à tout le monde. Mais on finit par trouver notre bonheur. Tout le monde regarde la carte, sauf Savannah et moi car on sait déjà ce qu’on veut. Et quand la serveuse arrive, c’est la cata : il n’y a plus de mouton ! Mais quand elle voit nos têtes dépitées, elle a pitié, et va demander en cuisine s’il n’en reste pas un peu. Eh si, il en reste ! Ouf, on est sauvées ! C’est super bon, mais c’est beaucoup moins tendre que le bœuf… Et les morceaux sont énormes, mais vraiment énormes ! (En gros, la moitié du mouton pour elles deux. Un truc de fou.) Ceux qui sont venus ici et ont trouvé que les bife de chorizo étaient gros n’ont rien vu ! Après manger, re-balade en bord d’océan. On a envie d’une glace, ce qui n’est pas facile à trouver ! Mais on finit par trouver. On arrive à faire passer le temps jusqu’à l’heure du bus. Et nous voilà reparties pour une nuit de bus, jusqu’à Buenos Aires. Ca faisait longtemps, je suis sûre que ça manquait à Marie ! Oui, ça me manquait. Vous ne pouvez pas savoir ! Et à Gégé et moi aussi, évidemment. Mais cette fois-ci, c'est la classe internationale : sièges presque totalement inclinables, en skaï, à l'étage... Bon, le steward est un peu bizarre, mais on ne peut pas tout avoir. Je prends le siège tout devant et toute seule. Parce que je l'avoue, j'en ai un peu marre des filles. Je préfère regarder le paysage défiler sous le soleil couchant...