Retour à une vie normale

Majo m’a appelée la veille pour me dire que finalement, elle va rester une nuit de plus (2, en fait, mais elle ne le sait pas encore…) à Morro de Sao Paolo. Comme je ne sais pas à quelle heure elle va arriver en ce samedi 19 juillet, je pars avec Stephanie, une Suissesse, au Pelourinho. Ca va beaucoup mieux : je peux maintenant monter les escaliers, je marche presque normalement. Après 2 jours coincée dans le quartier de l’auberge, je suis contente de voir autre chose ! On se balade bien. On visite le musée afro-brésilien, très intéressant. Je suis épatée par la traduction des explications : elle est particulièrement bien faite. Souvent, dans les musées, c’est fait soit par des traducteurs automatiques, soit par des gens qui ont de très vagues souvenirs de leurs cours de français du lycée. Là, ça a visiblement été fait par un professionnel. La visite est donc bien agréable. En plus, ils m’ont fait le tarif étudiant sans que je demande rien. Un musée parfait ! Ensuite, on va faire quelques achats, dans le Pelourinho, puis au Mercado Modelo, marché artisanal qu’on avait déjà visité avec Majo, Nadia et Soledad. Puis on rentre à l’auberge. En fin d’après-midi, Majo appelle pour me dire qu’elle a raté le dernier bateau. Elle ne sait pas si elle aura son avion, le lendemain ! Je suis donc chargée de lui laisser sa valise prête et de lui changer un peu d’argent. Je remplis avec succès ma double mission. Je laisse sa valise à la réception de l’auberge. Plus tard, elle me racontera que la réceptionniste ne la trouvait pas, que soi-disant personne n’avait rien laissé. Quelques instants de stress pour elle, mais ils finissent par la retrouver. La soirée sera encore passée devant la télé : ce n’est pas le moment de fatiguer mon dos sur les pistes de danse, je ne peux même plus compter sur Majo pour m’aider avec mon sac jusqu’à Sao Paolo ! Et le lendemain, je dois me lever tôt pour aller à l’aéroport.