Au revoir, Brésil !

Publié le par Claire-Gab

En ce dimanche 20 juillet, j’avais mis mon réveil à 6 h 15, mais je suis réveillée à 5 h 50… Ca doit être le stress du départ ! Je me dis que comme ça, j’aurai le temps d’aller un peu sur Internet. Tu parles ! Quand je sors de ma chambre, les 2 ordis sont déjà occupés ! Ils sont fous, ces touristes ! Comme depuis la veille au soir, il n’y a plus d’eau dans les douches à côté de ma chambre (rappelez-vous, la malédiction de l’eau, elle me poursuit jusqu’au Brésil, et elle me rattrapera à mon retour à Buenos Aires, mais ça, c’est pour plus tard…), je dois monter au 2e étage pour me doucher. Heureusement que ce n’est pas arrivé 2 jours avant car avec mon dos en compote, soit j’aurais mis 2 heures à monter, puis à descendre, soit je ne me serais pas douchée ! Oui, je sais, Marie, c’est pas bien, mais je te jure, j’avais trop mal ! Mais bref, mon dos allait bien, donc je grimpe les 2 étages avec ma trousse de toilette et ma serviette. Quand je sors de la douche, un garçon frappe timidement à la porte de la salle de bains et demande s’il peut se doucher chez les filles : il n’y a plus d’eau chez les garçons ! Et un peu plus tard, il n’y aura plus d’eau non plus chez les filles ! J’ai donc eu de la chance de me réveiller plus tôt que prévu ! Il est temps que je parte… Je finis mes bagages, je petit-déjeune (pas de ces petits-déjeuners gargantuesques brésiliens car la cuisine n’est pas encore ouverte, je me suis acheté quelque chose) et je vais payer. Et là, l’employé me dit qu’il ne sait pas se servir de la machine à carte et… me la tend ! Je ne sais pas bien non plu comment ça marche, mais de vieux souvenirs de mon passé de vendeuse me reviennent et je finis par réussir à me faire payer moi-même. Je me demande ce qu’il aurait fait si j’avais fait semblant de ne pas y arriver. Ou si je n’y étais pas arrivée. Visiblement, ils ne sont pas habitués à être payés par carte, dans ce pays, car quelques jours plus tôt, à Imbassai, l’employé de la pousada n’a pas réussi à faire marcher sa machine : après avoir passé la carte dans tous les sens, il m’a demandé du liquide. (Mes soucis de carte bleue ont donc commencé bien avant le Portugal, maintenant que j’y repense ! Mais ne dévoilons pas tout maintenant…)

 

Un taxi m’emmène à l’aéroport. L’avion part et arrive à l’heure, un miracle, pour Gol ! A Sao Paolo, j’ai plus de 6 heures d’attente. J’avais prévu large, pour être sûre de ne pas rater mon avion pour Paris. Enfin pour Zurich. Et malheureusement, je dois attendre 2 h 30 pour enregistrer mon sac. Je visite donc l’aéroport de fond en comble, je suis prête pour organiser des visites guidées ! (Je peux aussi proposer aussi la visite guidée de l’aéroport de Madrid, patience, vous saurez bientôt tout !) Je vais un moment sur Internet, hors de prix, mais il me reste quelques reales à utiliser, je mange, puis je vais m’enregistrer. A l’heure d’arrivée supposée de Majo, je vais voir si elle est là. A-t-elle raté son avion ? Non ! Elle l’a eu ! Il lui est d’ailleurs arrivé une petite aventure rigolote (enfin rigolote car elle s’est bien terminée…) : son avion faisait escale dans une autre ville, mais elle ne devait pas descendre. Mais elle pensait être arrivée, et elle est descendue ! Heureusement, elle s’en est aperçue à temps et elle a pu remonter ! On passe un moment ensemble. On embarque à 30 minutes d’intervalle. Nuit tranquille dans l’avion, mais boire du thé après le repas n’était pas une bonne idée : je n’ai pas beaucoup dormi. Heureusement, avec les écrans individuels, on ne s’ennuie pas trop : films, séries télé, jeux, radio, on a de quoi s’occuper, aujourd’hui, dans un avion !

Publié dans vacances

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article