asado chez la mère de Macu
Samedi 7 avril
Premier jour en Argentine et déjà, on est invités à l’une des plus grandes traditions argentines : l’asado. Pour ceux qui ne sauraient pas encore, c’est le barbecue. Mais ici, c’est une vraie institution, presque tout le monde a une petite parrilla dans son jardin ou sur sa terrasse pour faire griller sa viande. Là, on était invités chez la mère de Macu, à San Miguel. Réveil difficile, après seulement quelques heures de sommeil. Première confrontation de CGD (Claude, Gérard et Dalynda, ça ira plus vite…) avec les transports de Buenos Aires. On décide d’aller en bus jusqu’à la gare. Mais bien sûr, le bus qu’on attendait n’arrivait pas. Comme on n’était pas en avance, on a donc pris un taxi. Premières frayeurs, mais pas dernières ! Puis voyage en train jusqu’à San Miguel. CGD découvrent la vie intense dans les trains : des vendeurs de tout et n’importe quoi passent tout le temps dans les allées. Le vendeur de ciseaux à quand même vendu 2 paires en moins de 5 minutes ! Mais ils vendent aussi des mouchoirs, des élastiques à cheveux, à manger, des CD, des trousses, etc., bref, tout ce dont on peut avoir besoin ! Parfois, on se demande même pourquoi il y a des supermarchés ! On peut faire ses courses rien qu’en prenant le train et en mangeant au resto !
Arrivée dans la maison idyllique de la mère de Macu après un mini voyage en remis. Tout le monde connaît la famille de Macu, même les chauffeurs de remis. Je lui donne donc l’adresse et il me dit : « Ah ! Chez Alfonso ! Il est fou, Alfonso ! » Alfonso, c’est le petit frère de Macu…
On prend l’apéro sur la terrasse couverte, il fait beau. Mais les moustiques, pourtant pas invités, sont très présents. On décide donc d’aller manger à l’intérieur. Fizu joue à l’asadero, et nous, on mange super bien. Il y a aussi Joost, Eugenia (la copine de Fizu, qui est le coloc de Joost) et Macu. Et les grands-parents de Macu qui habitent là. La mère de Macu avait préparé de bonnes salades. Ensuite, on passe au salon pour le thé, on discute, en traduisant pour ceux qui ne comprennent pas. 3 de mes élèves de français sont là, alors ils pratiquent, ça leur fait du bien !
Ensuite, c’est activités d’extérieur : piscine pour les uns, trampoline pour les autres. De bonnes crises de fou rire, sur le trampoline ! Comme ça, ça a l’air facile, mais ça ne l’est pas tant que ça ! Et pendant ce temps, on se fait bouffer par les moustiques, vous ne pouvez pas vous imaginer ! Dalynda en fera les frais pendant les 2 semaines… On rentre donc vite fait à l’abri. Puis c’est le retour à Buenos Aires. La mère de Macu nous ramène à la gare en voiture. Et là, après le bon goût et le luxe de la maison, CGD déchantent : on monte dans une vieille guimbarde un peu pourrie. Papa ouvre la fenêtre et ça lui rappelle des souvenirs : elle est cassée ! On ne peut plus la remonter. C’est assez rigolo de voir la mère de Macu lui expliquer en espagnol comment la remonter. Finalement, on referme la fenêtre. Les 500 mètres qui nous séparent de la gare sont un calvaire pour maman et Dalynda : elles commencent à comprendre que les Argentins ont une façon bien à eux de conduire. Et elles n’ont pas encore tout vu !
Dans le train, c’est plus tranquille. En arrivant à Buenos Aires, on prend le métro et on va boire un verre dans le quartier des théâtres, pas très loin de chez moi. Puis retour à la maison pour prendre un bon repos mérité.