Quelques jours à Buenos Aires

Publié le par Claire-Gab

En vert, les ajouts faits après la réception du journal de bord de maman, reçu 30 minutes après l'envoie de cet article !

Aujourd’hui, avec le recul, j’ai quelques trous de mémoire sur ce qu’on a fait à Buenos Aires. Donc je compléterai éventuellement quand j’aurai reçu le journal de bord de ma maman chérie (s’il arrive un jour : il n’a pas l’air pressé d’arriver, je crois qu’il a envie de voyager un peu avant de venir ici).

 

 

 

 

On est donc restés 3 jours pour visiter cette grande ville avant de partir à Cordoba. Comme tout bon touriste qui se respecte, on est d’abord allés à la Boca. On a visité le Musée des Beaux Arts de la Boca, un musée en l’honneur de Benito Quinquela Martin, l’artiste de la Boca. Il avait beaucoup d’humour et il était un peu fou, et il a donc inventé la décoration de la vis : il décorait tous les gens qui lui paraissaient assez fous. Chaplin est le plus connu de ses décorés. Après le musée, petite ballade dans le Caminito et les rues autour, avec les maisons toujours aussi joliment peintes. Très touristique, mais ça vaut le coup. On mange dans un petit resto que j'avais découverte avec René-Gaël. Toute une histoire, ce repas. On a bien dû rester 2 heures en tout, tellement le service était rapie !Mais le serveur était souriant et gentil, alors on ne peut pas lui en vouloir. Et après tout, on est en vacances, on n'est pas pressés. Maman, sérieuse, avait demandé une salade. Mais l'Argentine n'est pas le pays de la salade, ils n'ont pas l'hbitude qu'on leur en demande ! D'ailleurs, depuis, Macu m'a dit : "Ils sont bizares, les européens, ils mangent de la salade avec tout, une pizza, des pâtes. Pour nous, c'est effectivement tellement naturel... Bref, au bout d'un très long moment, nos plats arrivent, sauf la salade de maman. Heureusement, elle avait autre chose. Dalynda va donc la demander au serveur. Et là, réponse du serveur : "Ah mais de toute manière, je n'ai pas de salde, le marchand de légumes est fermé, aujorud'hui" !!! Donc il le savait quand on a commandé... Mais comme ici chaque problème a sa solution, il va chez un autre marchand de légumes, juste à côté du resto, qui vient d'ouvrir (il était aussi fermé a moment de la commande) et il choisi les tomates et la salade verte pour préparer la salade de maman ! Plus frais, tu meurs ! Alors quand Dalynda commande une deuxième assiette de purée (quelle gourmande, clle-là !), on a peur : s'il doit aller acheter les pommes de terre, les peler, les faire cuire et les écraser, on en a pour 2 jours ! Mais non, il lui en retait, ouf, ça ne durera qu'une demi-heure ! Ensuite, on a fait ce que tous les guides et tous les porteños déconseillent fortement de faire : on s’est éloignés du Caminito et on s’est dirigés vers San Telmo. Soi-disant, c’est dangereux. La nuit, peut-être, mais en plein jour, si on n’exhibe pas son appareil photo et ses liasses de billets, on ne risque pas grand-chose. Et comme il faisait beau, ça aurait été dommage de prendre le bus ou le taxi. On se balade donc un peu, papa et Dalynda prennent en photos un marchand de fruits et légumes (eh oui ! On n’en a pas, chez nous !), et on arrive tranquillement à la feria de San Telmo. Plein d’artisans et d’antiquaires, comme tous les dimanches. Puis retour à la maison. Le soir, on a mangé dans une institution conseillées par Macu, avec tout plein de spécialités, et notamment un bol de dulce de leche et un bol de chantilly dont maman et Dalynda se souviendront ! Pour ceux qui ne connaitraient pas encore la légendaire distraction de mon chère papa, en voici une démonstration : il commande des gnocchis et quand l'assiette arrive, il y a des tagliatelles. C'est Dalynda qui se rendra compte de l'erreur. Mais les tagliatellesz sont bonnes, alors il s'en satisfera ! Il aura bien d'autres occasions de manger des gnocchis...

 

 

 

 

 

 

 

Le lundi matin, direction le bureau de change : moi, j’en ai marre de payer pour tout le monde ! C’est fini, la rigolade, maintenant, on a un pot commun ! Ensuite, petit tour dans Florida, la rue commerçante, centre commercial en plein air. Achats divers dans une librairie, notamment une carte routière de la province de Cordoba. On met longtemps à se décider, le vendeur, très sympa mais qui n’y connaît rien en carte, essaie de nous conseiller. On finit donc par se décider, sans grande conviction. Après la mauvaise expérience de carte avec Germain-Cédric, on ne veut pas une mauvaise carte… Puis direction la plaza de Mayo, et Puerto Madero. Qu’est-ce qu’on marche ! On mange des super sandwichs à Puerto Madero, puis on retourne à San Telmo, au Bar Sur, un restaurant à tango. On passe une super soirée. Au début, on n’est que nous 4. Des danseurs, musiciens, chanteurs se relaient sur scène pour nous divertir et nous faire danser. C’est un tout petit resto. Petit à petit, ça se remplit : un Américain, un Coréen arrivent, chacun seul. L’Américain est aux anges, il danse, il sourit, il est vraiment heureux. Le Coréen ne veut pas danser, mais ça lui plaît bien aussi. Puis d’autres gens rentrent, ce n’est plus un spectacle privé… Mais on est au maximum une quinzaine. Le spectacle est de bonne qualité. Il y a 2 couples de danseurs : les amoureux et ceux qui se haïssent. On sent une tension dans le deuxième couple, alors que le premier danse avec beaucoup de sensibilité. Bref, on se plaît bien, et on reste jusqu’à la fermeture, à 2 h ! Et on était arrivés à l’ouverture à 20 h ! On joue aux riches touristes puisqu’ils nous appellent un taxi. Bien sûr, encore quelques frayeurs dans le taxi. Déjà, je m’aperçois au bout de quelques centaines de mètres qu’il n’a pas allumé le compteur. Et on m’a bien toujours dit de faire attention au compteur ! Je lui demande donc pourquoi il n’est pas allumé, et il me dit que quand on appelle un taxi, il y a un minimum de 6 pesos et comme on ne va pas loin, on va payer le prix minimum. Mais ce n’est pas une raison pour aller si vite ! Enfin pour lui, si : vu qu’on va payer le minimum, il a intérêt à nous emmener vite fait. Donc tant pis pour ses suspensions et nos pauvres fesses, on y va à fond la caisse ! Mais on arrive entiers et au dodo !

 

 

 

 

 

 

 

Le mardi, on avait décidé de visiter le Malba mais… c’est le jour de fermeture ! On va donc au cimetière de la Recoleta et comme tout le monde, on va voir la tombe d’Evita. Il y a moins de monde que les autres fois où j’y suis allée, alors on a un peu de mal à la trouver, mais on la trouve. Puis on trouve un super resto (comme presque tous les restos qu’on trouvera pendant toutes les vacances !) dans le quartier. Puis c’est l’heure de mon cours d’arabe. Je laisse donc CGD au métro. Et comme des grands, ils vont jusqu’au cimetière de Chacarita (C’était la journée des cimetières !) pour voir la tombe de Carlos Gardel. Ils se font presque enfermer dans le cimetière car ils arrivent 10 minutes avant la fermeture, mais ils voient la tombe, la prennent en photos et ressortent. D’ailleurs, petit message perso à CGD : j’y suis allée, dans ce cimetière et j’ai pris des photos de la tombe, donc je pourrais vous les envoyer, puisque les vôtres sont restées à Cordoba… Puis on se retrouve chez moi, on va manger quelques empanadas (on en profite pour jaser sur les patrons et les employés "qui couche avec qui ? qui est le fils de qui" (dixit le journal de bord), et direction la gare routière. Et c’est parti pour des aventures cordobaises !

A bientôt pour la suite ! Désolée pour la lenteur dans le récit, mais comme ça, vous aurez de la lecture jusqu'aux prochaines vacances !!

Publié dans vacances

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M
Ce n'est pas par morbidité qu'on visite les cimetières : Carlos Gardel et Evita Peron sont (avec Maradona) les idoles des Argentins. Voir leur tombe et toutes les inscriptions qui s'y trouvent est très intéressant, c'est une manière de cerner l'âme argentine, et puis, ces cimetières sont des lieux paisibles, pleins de beaux arbres, très agréables.<br /> Bref, excepté l'attaque des moustiques à Chacarita, nous avons passé de très bons moments dans ces lieux de repos éternel.<br />  <br />  
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C
c'est toujours avec bonheur et amusement que je lis tes aventures vite la suite ...<br /> ps: je suis rassurée de voir que tout va bien, devant ce long silence, j'avais fini par croire que tu avais succombé au séisme présidentiel français !!!
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