De San Miguel de los Rios a Rio Cuarto

Publié le par Claire-Gab

Le matin, on se réveille dans cette cabaña pas très jolie, mais quand même contents d'être au bord d'une jolie rivière. Comme tous les jours depuis le début des vacances, il fait beau. De toute manière, à chaque fois qu'un nuage apparaît, on a une formule magique qui le fait disparaître : "ça ne va pas durer". Je vous jure, ça a marché presque tout le temps ! Première mission de la journée : petit déjeuner ! Pour éviter d'avoir à trouver un resto, on décide de chercher un supermarché pour acheter de quoi manger. C'est un petit supermarché de village, on sent que les caissières connaissent tous les clients, à part nous... On fait un tour dans le supermarché et on arrive au rayon boulangerie. Chacun choisit ses "facturas". La vendeuse, étonnant pour nous qui venons d'un pays où on nous pousse souvent à la consommation, conseille à Dalynda de ne pas prendre les alfajores car ils ne sont pas frais !! On se rabat donc sur les viennoiseris appétissantes. On achète aussi des choses pour un éventuel repas qu'on pourrait faire dans une cabaña, un soir où notre mission restaurant échouerait. Quelques bonnes crises de rire pour nous quand on voit une femme de ménage armée d'un plumeau qui fait la poussière sur les paquets de pâtes. On se fait disputer par une vendeuse qui croit qu'on a ouvert un paquet de pâtes en le faisant tomber : il va falloir le payer ! On l'a effectivement fait tomber, mais il était déjà ouvert. Elle a du mal à nous croire, mais elle finit par laisser tomber. On se sera fait remarqués, dans le supermarché, ils ont de quoi parler pendant plusieurs semaines ! Ils ne doivent pas souvent voir d'étrangers...

Papa, fidèle à sa réputation, nous trouve un lieu sympa pour pique-niquer. Enfin moi, je pense qu'on va manger sous un bel arbre, mais maman préfère le soleil et un petit muret de béton. On est tout au bord de la route, mais on est dérangés par seulement 2 voitures !

Puis c'est reparti ! On s'arrête à la Cruz en pleine heure de la sieste : c'est mort. On trouve quand même un locutorio ouvert. Dalynda peut parler un peu avec ses enfants, moi, je vais un peu sur Internet. Et là, mauvaise nouvelle, il n'y a pas de resto ouvert dans le village, il est trop tard pour déjeuner ! Les filles du locutorio nous en indiquent un qui est peut-être ouvert, celui de la gare routière, mais non, il est bien fermé. Il va falloir qu'on jeûne, ça va être dur ! On décide donc d'aller jusqu'à Rio Cuarto. De toute manière, sur le chemin, il n'y a que des villages de la taille ou plus petits que la Cruz, donc peu de chance de trouver quelque chose d'ouvert. On a le choix entre 2 routes, plus ou moins directes. On décide de prendre la moins directe, qui passe sûrement par des paysages encore plus tranquilles et jolis que l'autre. On demande plusieurs fois notre chemin à des gens, les panneaux jouent à cache cache avec nous (voir les photos...), on y va souvent à l'intuition, mais on finit par arriver à Rio Cuarto. On a beaucoup de chance car souvent, il n'y avait pas de panneaux aux carrefours et quand il y en avait un, il était après le carrefour, donc si on avait pris la mauvaise route, on ne l'aurait pas su ! On n'est pas toujours d'accord, à certains embranchements : chacun a l'impression qu'une route différente est la "route principale". Je mets entre guillemets, car ça fait longtemps qu'on n'a pas vue de route goudronnée, on est sur des chemins une bonne partie de la journée.

Arrivés à Rio Cuarto, on se dit qu'on va se faire une petite cure de ville. On trouve donc un hôtel sympa pas trop loin du centre. Et nous voilà à la découverte de la ville et surtout, à la recherche d'un resto. C'est qu'on n'a rien mangé depuis les viennoiseries du matin ! On va au Cristal, resto populaire. Puis petite balade en ville, il y a de l'animation. On arrive trop tard pour le marché artisanal qui est en train de fermer. Mais ils seront là le lendemain soir, d'après un des vendeurs. On décide donc de rester une nuit de plus : visiter Rio Cuarto le lendemain, puis aller au marché artisanal le soir.

On rentre à l'hôtel. Le lendemain, après le petit-déjeuner, on dit à la fille de l'accueil qu'on veut rester une nuit de plus, puis on lui demande ce qu'il y a à faire à Rio Cuarto. Et là encore, l'absence de "poussage" à la consommation nous étonne : elle nous dit qu'il n'y a rien à voir, ni les églises ni le marché artisanal ne valent le coup. Elle nous déconseille vraiment de rester une nuit supplémentaire dans cette ville sans intérêt !

On repart donc de Rio Cuarto.

Publié dans vacances

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R
Dormir, manger, visiter, remanger et encore manger. C'est un bon programme de vacances ça...
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C
C'est vrai qu'on ne se plaignait pas trop... Mais les tiennes étaient un peu sur le même modèle, non ?