Jeudi 29 avril : un onsen

Publié le par Claire-Gab

Jeudi matin, petit-déj japonais, avec du poisson, du riz, des légumes et un truc gluant, que je n’ai pas fini, c’est trop, de si bon matin ! Je petit-déjeune toute seule, les autres ont dû choisir 7 h… Puis je vais préparer mes affaires, je paie, et me voilà en route pour un « onsen », une source chaude. J’attends à l’arrêt de bus, quand une voiture s’arrête et un homme me parle en anglais. C’est un employé de l’office de tourisme qui m’a gentiment renseigné la veille. Il me propose de m’emmener en voiture jusqu’à l’onsen : je ne refuse pas ! Il commence à pleuvoir des cordes : mon ami n’ira pas faire du vélo, comme prévu.

Quand on arrive au village (surtout des bâtiments autour des sources chaudes), il m’accompagne à l’office de tourisme et demande un bon de réduction pour moi. Les onsen n’ouvrent que 20 minutes plus tard, alors il me propose d’attendre et de m’accompagner, car il pleut toujours. Il est vraiment adorable ! Je regarde donc les magnifiques photos de l’office de tourisme, lui va discuter avec l’employé, qu’il connaît, puis il me dépose à l’onsen le plus récen.

Là, personne ne parle anglais, ce n’est pas facile. Point d’explication en anglais non plus, même pas des dessins. Mais bon, je ne suis pas plus bête qu’une autre, j’ai bien lu les explications du Lonely Planet (c’est peut-être un tort, car parfois, ils disent un peu n’importe quoi…), donc je me lance : je me déshabille dans le vestiaire, je me douche et je rentre dans l’eau. Beaucoup trop chaud pour moi ! Je suis seule pendant 20 bonnes minutes, puis les femmes arrivent petit à petit. Une femme est là avec 4 petits enfants, de 1 à 4 ans à peu près, adorables. Je passe pas mal de temps dans le bassin dehors, moins chaud qu’à l’intérieur. Il pleut, mais on est abrité par un petit toit. Le vent souffle fort. On a vue sur les arbres et la neige. Quelques femmes sortent, une discute longtemps avec moi.  Puis je rentre de nouveau, mais c’est vraiment trop chaud, alors je m’en vais. Je manque m’évanouir dans le vestiaire, à cause de la chaleur qui monte à la tête ! Il reste presque 2 heures avant le bus suivant. Je vais donc prendre un thé au salon de thé. La serveuse ne parle pas un mot d’anglais, mais est aux petits soins pour moi. Quand je lui demande où est l’arrêt de bus, elle m’apporte même les horaires. Enfin, c’est l’heure du bus qui me ramène à Biei.

Et là, j’ai 3 heures d’attente jusqu’au train. Je pourrais en prendre un plus tôt, mais quelqu’un de l’hôtel vient me chercher à la gare, et je ne suis pas sûre de trouver quelque chose à faire pendant 3 heures à la gare de Naka-Furano (et mon intuition était bonne, il n’y a RIEN à faire à la gare de Naka-Furano…) Je demande donc à l’office de tourisme s’il y a un café internet dans le village. Eh bien non ! Mais ils ont un accès gratuit et illimité (à cette époque, car il y a peu de touristes) dans l’office de tourisme. Je m’installe donc là, j’écris quelques e-mails, j’écris dans le blog, je m’occupe. J’ai bien pensé refaire un tour de vélo, mais la pluie, le vent et l’onsen du matin qui m’a rendue patraque ne m’encouragent pas beaucoup. J’achète quelques cartes postales (ils ont été tellement gentils que je leur dois bien ça, et en plus, elles sont jolies), puis je monte dans le train. Un Occidental en descend !! Mais il doit habiter dans le coin, car il n’a pas de valise. C’est le 2e Occidental que je vois depuis mon arrivée à Biei.

A Naka-Furano, mon hôte vient me chercher et m’emmène en pleine campagne, entre 2 magnifiques montagnes. Il est adorable, et parle anglais. Je m’installe. Je fais un peu ma chieuse, mais il m’avait mise dans une chambre occidentale, alors je demande une japonaise. Je vais ensuite me promener pour  admirer le splendide coucher de soleil sur les montagnes. Autour de la maison, il y a quelques fermes, c’est tout. J’avais hésité à réserver la chambre plus 2 repas, mais j’ai bien fait, car je n’aurais trouvé nulle part où manger, on est loin du premier village !

Au retour de ma petite balade, c’est l’heure du dîner, pris en commun avec certains des autres clients : un homme seul et un jeune couple avec un bébé adorable (que j’ai revu ensuite, à Tokyo). Tout le monde parle anglais (sauf le bébé, mais il ne parle pas non plus encore japonais), la discussion est très sympa. Le repas est très bon. Puis on continue dans le salon : on joue avec le gamin, on discute et on boit du saké.

Je vais me coucher pas trop tard, après une douche (il n’y a plus d’eau dans la baignoire, quel dommage, maintenant que j’ai compris le système !), car le lendemain, réveil à 7 h, pour le petit-déj à 7 h 30 !

Publié dans vacances

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