Lundi 3 mai : Kamakura

Publié le par Claire-Gab

Le lundi, on part à Kamakura avec Dario et Mitsuyo. C’est un petit village entouré de plein temples et de sanctuaires. Il y a un monde fou : la Golden Week bat son plein ! Mais tout le monde est calme, fait la queue tranquillement pour prendre le vieux train qui nous emmène aux temples. On en visite un. C’est beau, sur une colline, dans une forêt. Ensuite, on a faim, alors on cherche des bentos pour aller les déguster sur la plage. Ce n’est pas une mince affaire. D’abord, les Japonais ne profitent pas de l’aspect touristique du lieu pour installer des magasins et points de vente de nourriture le long de la plage. On a donc du mal à trouver à manger.

Et quand c’est fait, et qu’on est installés sur la plage, on est attaqués par des corbeaux ! Ils essaient (et certains y arrivent !) de nous piquer notre pique-nique ! Ils sont des dizaines au-dessus des pauvres touristes comme nous. Si j’avais vu « Les Oiseaux », je pense que je pourrais dire que ça me fait penser au film. Finalement, on trouve un peu plus de tranquillité un peu plus loin.

On va voir ensuite un immense Bouddha, c’est impressionnant. Et on se balade un peu dans le village. On mange une glace au thé vert et à la patate douce, et on reprend le vieux train jusqu’à Kamakura. Là encore, ce n’est pas une mince affaire : on n’est pas les seuls à rentrer, alors ça pousse dans tous les sens pour pouvoir rentrer dans le train. Mais l’organisation et la préparation des Japonais est remarquable : quand on arrive à la gare, une annonce dit qu’on va prendre le train 40 minutes après. On est un peu inquiets, car vu le monde qu’il y a déjà sur le quai, 40 minutes plus tard, ça va être bien pire. Mais en fait, quelques trains passent et se remplissent des gens qui sont devant nous. Et 40 minutes après notre arrivée à la gare, on est effectivement dans le train. Remarquable ! On est très serrés, c’est pire que le métro aux heures de pointe, mais on arrive sains et saufs à Kamakura, où on prend un autre train, pour Yokohama.

C’est une ville moderne, dont un quartier fait penser à Puerto Madero, avec la réhabilitation des anciens docks en restaurants et bar branchés. Les parents de Mitsuyo nous proposent de dîner tous ensemble, donc on rentre à Aoto, pour aller dans un resto à sushis. On voit les poissons vivants dans un aquarium, ça impressionne un peu. Mais ça ne m’empêche pas de me régaler, même quand un serveur tue devant nous un poisson qu’il va nous préparer en sushis. Après manger, on rentre tous dormir.

Publié dans vacances

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