Qui peut me donner des cours de maths ?
Peut-être le savez-vous déjà, je ne suis pas très forte en maths. Et en plus, depuis mon arrivée en Argentine, j'ai un peu la poisse avec mes cartes bleues. Voici donc une petite histoire qui ne peut m'arriver qu'à moi !
Déjà, pour ceux qui auraient oublié ou qui ne le savent pas, j'ai déjà eu 3 cartes bleues depuis que je suis ici, et une 4e est en route ! La première, je me la suis fait voler par un voleur à la tire, dans un quartier un peu craignos. Ca, c'était en juin dernier. En octobre, j'en ai donc récupéré une pendant mon voyage en France. Mais en mars, je vais au Chili avec ma carte et à mon retour, impossible de remettre la main dessus ! La mère de Paulina est allée voir dans la dernière banque dans laquelle j'ai retiré de l'argent, mais ils ne l'ont pas retrouvée. Donc re-opposition et re-commande de carte. Mais cette fois, contrairement à l'année dernière, je n'ai pas assez d'argent liquide pour survivre jusqu'à mon prochain voyage en France. Donc je la fais envoyer par collissimo, ça me coûte cher, mais en 4 jours, j'ai une toute nouvelle carte. Et c'est là que mes talents mathématiques entrent en jeu. Mon père, très intelligemment, ne m'envoie pas directement le code par e-mail, mais me donne un petit calcul à faire. Rien de bien compliqué : mon code moins une date égal un chiffre qu'il me donne (vous ne croyez quand même pas que je vais vous donner le calcul !) Je prends donc ma calculatrice et je trouve 3866. Je le note donc quelque part, en attendant ma carte. Là, mon père me dit : "C'est bien, il est facile à se rappeler". Moi, je ne lui dis rien, mais je me dis : "Facile ? Je ne vois pas ce que ça a de facile !" Mais bon, je me tais, je me dis que peut-être que ces chiffres lui rappellent quelque chose, mais pas à moi. Et ma carte arrive. Une toute nouvelle Master Card, car avec la Visa, on ne peut retirer que 320 pesos (60 euros) à la fois, ce qui n'est pas très pratique. Toute fière, me voilà sur la route d'un distributeur. Et là, impossible de retirer. J'essaie plusieurs fois, dans plusieurs distributeurs, mais rien à faire. D'abord, les distributeurs me disent que j'ai dépassé mon plafond journalier, puis que mon code est faux. Je rentre donc chez moi, toute triste et je retrouve l'e-mail avec le code pour trouver le code. Et là, le dieu des mathématiques se rappelle de moi et je trouve un autre résultat ! Je vérifie plusieurs fois et effectivement, c'est beaucoup plus facile à se rappeller que 3866 ! Mon père avait raison ! Alors mon espoir renaît et me revoilà sur la route de la banque. Et là, re-belote, impossible de retirer. Je commence à maudire ma banquière, c'est sûr, c'est sa faute, elle a dû oublier de faire une carte internationale ! Je vais même au guichet d'une banque pour retirer, mais non, rien à faire, je ne peux pas.
Je rentre encore plus triste chez moi, avec ma carte inutile. Le problème, c'est que mes économies en liquide commencent à baisser et je dois pas mal de sous à l'accordeur de mon bandonéon, que je ne peux donc pas aller chercher. Si je le paie, il va me rester quelques dizaines de pesos...
Et là, je me mets à chater avec René-Gaël et je lui raconte mes mésaventures. Il me dit que ça lui est déjà arrivé et qu'après 3 mauvais codes, la carte est bloquée automatiquement ! Même si c'est dans différents distributeurs ! Et effectivement, en y réfléchissant, c'est logique et rassurant. Mais comme j'ai bien dû faire 10 fois le mauvais code avant le bon, ma carte est bloquée... Tout s'explique. Et bien sûr, tout ça arrive juste avant un long week-end ferié en France. J'envoie quand même un e-mail à ma banquière pour lui expliquer tout ça et savoir si elle ne peut pas la faire débloquer. Pas de réponse. Alors mon père appelle directement la banque et me commande une nouvelle carte, en urgence, ce qui coûte plus cher, bien sûr, car une copine de Macu est justement en ce moment à Paris et elle pourrait peut-être me la rapporter.
Et ce n'est pas fini ! A la fin de ce long week-end, ma banquière me répond qu'au bout de 7 jours, la carte se débloque automatiquement. Il aurait pas pu le dire à mon père, le type du guichet qui a commandé une nouvelle carte ? Mon espoir renaît donc et me revoilà à l'assaut des distributeurs du quartier ! Mais non, décidément, je n'ai pas de chance, ça ne marche pas. Il a donc peut-être bien fait de ne rien dire, le guichetier, je vais peut-être bien avoir besoin d'une nouvelle carte... J'en suis donc là : une carte ici qui ne marche pas (je vais réessayer aujourd'hui, qui sait...), une autre en cours de fabrication. J'aurais dû leur dire d'en préparer une petite dizaine, il va bien me falloir ça pour les prochains mois !
Heureusement, ici, tout se paie en liquide, donc je me débrouille. Mais il me reste moins de 1000 pesos en liquide, j'espère que tout ça va vite s'arranger ! Sinon, en plus de ne pas avoir de bandonéon, je ne vais plus pouvoir manger !
Déjà, pour ceux qui auraient oublié ou qui ne le savent pas, j'ai déjà eu 3 cartes bleues depuis que je suis ici, et une 4e est en route ! La première, je me la suis fait voler par un voleur à la tire, dans un quartier un peu craignos. Ca, c'était en juin dernier. En octobre, j'en ai donc récupéré une pendant mon voyage en France. Mais en mars, je vais au Chili avec ma carte et à mon retour, impossible de remettre la main dessus ! La mère de Paulina est allée voir dans la dernière banque dans laquelle j'ai retiré de l'argent, mais ils ne l'ont pas retrouvée. Donc re-opposition et re-commande de carte. Mais cette fois, contrairement à l'année dernière, je n'ai pas assez d'argent liquide pour survivre jusqu'à mon prochain voyage en France. Donc je la fais envoyer par collissimo, ça me coûte cher, mais en 4 jours, j'ai une toute nouvelle carte. Et c'est là que mes talents mathématiques entrent en jeu. Mon père, très intelligemment, ne m'envoie pas directement le code par e-mail, mais me donne un petit calcul à faire. Rien de bien compliqué : mon code moins une date égal un chiffre qu'il me donne (vous ne croyez quand même pas que je vais vous donner le calcul !) Je prends donc ma calculatrice et je trouve 3866. Je le note donc quelque part, en attendant ma carte. Là, mon père me dit : "C'est bien, il est facile à se rappeler". Moi, je ne lui dis rien, mais je me dis : "Facile ? Je ne vois pas ce que ça a de facile !" Mais bon, je me tais, je me dis que peut-être que ces chiffres lui rappellent quelque chose, mais pas à moi. Et ma carte arrive. Une toute nouvelle Master Card, car avec la Visa, on ne peut retirer que 320 pesos (60 euros) à la fois, ce qui n'est pas très pratique. Toute fière, me voilà sur la route d'un distributeur. Et là, impossible de retirer. J'essaie plusieurs fois, dans plusieurs distributeurs, mais rien à faire. D'abord, les distributeurs me disent que j'ai dépassé mon plafond journalier, puis que mon code est faux. Je rentre donc chez moi, toute triste et je retrouve l'e-mail avec le code pour trouver le code. Et là, le dieu des mathématiques se rappelle de moi et je trouve un autre résultat ! Je vérifie plusieurs fois et effectivement, c'est beaucoup plus facile à se rappeller que 3866 ! Mon père avait raison ! Alors mon espoir renaît et me revoilà sur la route de la banque. Et là, re-belote, impossible de retirer. Je commence à maudire ma banquière, c'est sûr, c'est sa faute, elle a dû oublier de faire une carte internationale ! Je vais même au guichet d'une banque pour retirer, mais non, rien à faire, je ne peux pas.
Je rentre encore plus triste chez moi, avec ma carte inutile. Le problème, c'est que mes économies en liquide commencent à baisser et je dois pas mal de sous à l'accordeur de mon bandonéon, que je ne peux donc pas aller chercher. Si je le paie, il va me rester quelques dizaines de pesos...
Et là, je me mets à chater avec René-Gaël et je lui raconte mes mésaventures. Il me dit que ça lui est déjà arrivé et qu'après 3 mauvais codes, la carte est bloquée automatiquement ! Même si c'est dans différents distributeurs ! Et effectivement, en y réfléchissant, c'est logique et rassurant. Mais comme j'ai bien dû faire 10 fois le mauvais code avant le bon, ma carte est bloquée... Tout s'explique. Et bien sûr, tout ça arrive juste avant un long week-end ferié en France. J'envoie quand même un e-mail à ma banquière pour lui expliquer tout ça et savoir si elle ne peut pas la faire débloquer. Pas de réponse. Alors mon père appelle directement la banque et me commande une nouvelle carte, en urgence, ce qui coûte plus cher, bien sûr, car une copine de Macu est justement en ce moment à Paris et elle pourrait peut-être me la rapporter.
Et ce n'est pas fini ! A la fin de ce long week-end, ma banquière me répond qu'au bout de 7 jours, la carte se débloque automatiquement. Il aurait pas pu le dire à mon père, le type du guichet qui a commandé une nouvelle carte ? Mon espoir renaît donc et me revoilà à l'assaut des distributeurs du quartier ! Mais non, décidément, je n'ai pas de chance, ça ne marche pas. Il a donc peut-être bien fait de ne rien dire, le guichetier, je vais peut-être bien avoir besoin d'une nouvelle carte... J'en suis donc là : une carte ici qui ne marche pas (je vais réessayer aujourd'hui, qui sait...), une autre en cours de fabrication. J'aurais dû leur dire d'en préparer une petite dizaine, il va bien me falloir ça pour les prochains mois !
Heureusement, ici, tout se paie en liquide, donc je me débrouille. Mais il me reste moins de 1000 pesos en liquide, j'espère que tout ça va vite s'arranger ! Sinon, en plus de ne pas avoir de bandonéon, je ne vais plus pouvoir manger !