1erjour à Cartagena de Indias

Publié le par Claire-Gab

Me revoici avec des nouvelles depuis Manizales, dans la région du café. Mais revenons un peu en arrière, aux quelques jours passés à Cartagena. Cette ville m'a vraiment beaucoup plu. Enfin le centre, car je n'ai pas connu grand-chose d'autre.

 

La première nuit a été bien agréable. Il fait chaud dehors, mais il y a la clim, juste ce qu'il faut pour dormir bien. Je me réveille assez tôt, et je prends mon temps pour me préparer. Je prends le petit-déj à l'auberge, puis je fais quelques courses au supermarché, car manger au resto, ca coûte cher,et en plus, j'en ai un peu marre de manger toute seule à table. Là, au moins, je pourrai manger face à la mer, par exemple. Ou à l'auberge. J'achète aussi au supermarché mon billet pour Medellín. Il n'y a qu'une seule compagnie, donc je ne peux pas comparer les prix, mais la gare routière est très loin du centre (1 heure de bus !),donc je préfère risquer de payer un peu plus cher, mais ne pas perdre de temps. Ensuite, je vais déposer mon linge dans une laverie, car après le parc Tayrona, j'ai quelques affaires qui ne sentent pas la rose, comme on dit, et laver tout à la main, non merci ! Je ne les récupèrerai que le lundi à 18 h 30 : heureusement que j'ai prévu de rester longtemps !

 

Ensuite,je me promène en ville, le quartier colonial est magnifique. Des jolies maisons, des balcons partout, des belles portes en bois. Je passe par le bureau du festival de ciné, pour avoir le programme. Il n'ont que celui du jour, ce qui est déjà bien. Puis je me promène un peu sur les murailles, où je pique-nique, face à la mer. Il y a beaucoup de vent, ce n'est pas facile, mais joli. Je mange près du théâtre qui deviendra ma 2e maison pendant 3 jours : je vais y voir beaucoup de films ! Ce jour-là,je vois des courts-métrages, tous bien, certains super. Il y a ensuite une discussion avec les réalisateurs. Certains sont connus : ce sont les réalisateurs de Rudo et Cursi, et de Amores Perros, Babel, etc. Ils sont tous très sympas et intéressants.

 

Je rentre ensuite à l'auberge déposer mon sac à dos, puis je vais voir Rompecabezas au théâtre, un beau film argentin. Puis je file en taxi à un autre ciné,un peu loin, pour voir Des hommes et des dieux. C'est un beau film, mais que j'ai trouvé un peu long, sûrement à cause des mauvaises conditions : j'étais au 3e rang, contre le mur,l'écran a été le haut en bas pendant 20 bonnes minutes et une petite fille n'arrêtait pas de parler, et ses parents ne lui disaient rien. Pas l'idéal, pour ce genre de film !

 

Puis je reprends un taxi jusqu'au théâtre, pour la dernière séance. En fait, je voulais qu'il me dépose à l'auberge, mais comme dans le centre, les rues changent de nom à chaque intersection, c'est-à-dire tous les 100 m environ, les chauffeurs de taxi ne les connaissent pas toutes. Et comme il connaissait le théâtre, c'était plus facile qu'il m'y dépose. J'ai vu Abel, un super film mexicain. Pendant que je faisais la queue avant d'entrer, je demande à une fille si on achetait les entrées à l'intérieur ou à l'extérieur, et elle me répond que c'est gratuit. Ca me semble bizarre, mais au début, je lui fais confiance. Il y a quelques séances gratuites, donc ce n'est pas non plus impossible. Mais quand je commence à voir les gens avec des tickets, je me re-renseigne, et il faut effectivement les acheter ! Heureusement, il reste de la place.

 

Après le film, je rentre à l'auberge, je mange des sandwichs avec ce qui me reste de midi, et je vais un moment sur Internet. A un moment, 3 ou 4 Argentines arrivent et s'installent sur l'ordi à côté, donc je les entends parler. Elles veulent savoir le résultat d'un vote. Je me dis qu'il doit y avoir un vote important à l'Assemblée. Elles se demandent bien où elles vont trouver les résultats, mais finissent par les trouver. Et là,elles commencent à lire : "Juan a voté contre Pedro", ce genre de choses (les prénoms ont été changés par souci d'anonymat (je fais un peu mon Anne-Lise, là !) parce que ca n'a aucun intérêt). Et je comprends alors qu'il ne s'agit pas du tout d'une loi à l'Assemblée,mais de Gran Hermano, le Loft argentin ! Je vais me coucher, impressionnée par le sens politique de ces jeunes filles !

Publié dans vacances

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